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Ensemble contre la peine de mort (ECPM)

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Arrêté à Bali, un Dijonnais risque la peine de mort (BIEN PUBLIC)

Vincent Petrone est Dijonnais. Et dans de sales draps. Il a été interpellé en Indonésie mardi soir, à l’aéroport de Bali à son arrivée d’un vol Malaysia Airlines en provenance de Kuala Lumpur. Ce ressortissant français, âgé de 43 ans, et qui a toujours de la famille à Dijon « mais dont il se serait quelque peu éloigné », a été arrêté par les agents des douanes locales « parce qu’il avait l’air nerveux et méfiant » selon les propos traduits dans la presse locale de Djakarta.

Les services des douanes l’ont par la suite escorté au centre médical international de Bali, à Kuta, pour y passer des radiographies. Les examens ont révélé qu’il avait avalé quatre gélules contenant 70 g. de haschich (un total estimé dans les 3 000 € à la revente). Vincent Petrone, qui avait eu affaire il y a quelques années aux policiers dijonnais pour des affaires d’escroqueries, aurait expliqué aux enquêteurs que les « produits » étaient destinés à une utilisation personnelle. La police de Bali est désormais en charge du dossier et le Dijonnais, plaquiste de profession, a été inculpé en vertu de l’article 113 de la loi indonésienne sur les stupéfiants. Un délit, dans ce pays, passible de la peine de mort.

Le cas de Vincent Petrone, n’est pas une première. Habitué à gérer ces situations, le ministère des Affaires étrangères s’est saisi du dossier, dès hier. Pour débuter, le consulat français à Bali va tenter de mettre en place « une protection consulaire », détaille-t-on au ministère. « Il va falloir faire respecter la convention de Vienne de 1963 qui permet au consul de s’assurer du juste déroulement de toute procédure impliquant des Français devant des tribunaux locaux. Nous allons donc assurer notre mission de protection des ressortissants français. » Le consul de France à Bali va donc, tout d’abord, s’assurer que Vincent Petrone ait accès à un avocat, et suivra son affaire de près. Ensuite, si procès il y a, le consulat français « pourrait être autorisé à assister aux audiences du tribunal, ainsi que rendre visite » à l’inculpé.

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Voir en ligne : http://www.bienpublic.com/grand-dij...