Le procès de Seif al-Islam, le fils du défunt leader libyen, Mouammar Kadhafi, se tiendra en septembre à Zenten, dans la ville où il est détenu depuis son arrestation en novembre dernier.

C’est finalement en Libye, sur sa terre natale, que Seif al-Islam Kadhafi sera jugé. Le procès se tiendra en septembre, à Zenten, la ville même où il est détenu depuis novembre dernier. L’information a été annoncée par le porte-parole du Procureur général libyen, rapporte l’AFP. Pourtant, ce procès sur sa terre natale n’arrange pas les affaires du fils du défunt leader libyen Mouammar Kadhafi. Début août, il a demandé à être jugé par la Cour pénale internationale (CPI) estimant que son pays ne lui offrirait pas un procès équitable.

Seif al-Islam risque la peine de mort

En réalité, Seif al-Islam est conscient qu’il risque la peine de mort si son procès se tient en Libye. « Je n’ai pas peur de mourir, mais si on m’exécute après un tel procès, alors appelez cela un meurtre », avait-il soutenu. Selon lui, « la seule solution pour que la Libye et les Libyens obtiennent justice est que la CPI juge cette affaire de manière juste, impartiale et indépendante ». Il est persuadé qu’il « n’y aura pas non plus de vérité si des témoins encourent la prison à vie simplement pour avoir témoigné en ma faveur. »

Seif al-Islam fait l’objet d’un mandat d’arrêt international de la CPI pour crimes contre l’humanité commis pendant la révolte contre le régime libyen. Un conflit qui a entraîné la mort de son père, le 20 août 2011. Agé de 40 ans, il est le seul fils de Mouammar Kadhafi à être emprisonné. Il a été interpellé en novembre 2011, dans le Sud de la Libye, alors qu’il tentait de franchir la frontière nigérienne.